Vendredi 4 mai, Michel Héritié s’est rendu en préfecture pour faire le point sur le sujet piquant du moment : les moustiques.

Malgré la présence du conseil départemental et de l’EID Atlantique, acteur intervenant pour la démoustication, pas de solution. « Je suis ressorti sans réponse à ma question pourtant simple : que fait-on contre l’invasion des moustiques ? », explique Michel Héritié.

Si la préfecture reconnaît avoir signé tardivement l’arrêté permettant à l’EID Atlantique d’intervenir, aucune solution ne se profile. « On nous parle de traitement de confort, or ce n’est pas la faute des Ambarésiens s’ils sont envahis. Ils sont ici les victimes d’une mauvaise organisation qui n’a pas permis à l’EID Atlantique d’effectuer les traitements anti-larvaires en début de printemps, comme les années précédentes », renchérit le maire. Malgré ses demandes répétées, il n’y aura pas d’épandage aérien et aucune solution convaincante et rapide n’a été proposée.

« Les pistes évoquées pour gérer la situation cet été sont risibles : communiquer sur les gestes simples pour éviter la profusion des moustiques et penser aux solutions écologiques comme les chauve-souris et les gambusies. Si effectivement ces solutions peuvent être envisagées dans le cadre d’un traitement préventif, elles ne seront pas opérationnelles pour gérer l’été qui s’annonce ».

Le maire ne compte pas en rester là et dénonce une gestion administrative et typiquement éloignée du terrain. « Ni la préfecture ni le département ne prennent vraiment conscience de la gêne occasionnée pour nos administrés. »